Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Euro, le jour d’après

20/12/2010 17:32

Euro, le jour d’après


Non seulement l’euro n’a pas amené la croissance et les emplois promis. Mais on constate tous les jours à quel point il pénalise la croissance des pays qui l’ont adopté comme monnaie unique. Cependant, pour convaincre d’en sortir, il faut aussi proposer une alternative et répondre aux interrogations.

Comment peut-on revenir au franc concrètement ?
La première chose qu’il faut noter est que le retour aux monnaies nationales est un exercice plus facile que le lancement de l’euro puisqu’il s’agit de revenir à la situation d’il y a une dizaine d’années. En outre, il y a des précédents, en Tchécoslovaquie, ou dans l’ancienne URSS qui montrent tous que la chose est à la fois relativement simple et peu coûteuse selon les mots même de partisans de l’intégration européenne. Nous sommes loin des tableaux apocalyptiques présentés par certains.
Le jour J de l’annonce (après concertation avec nos partenaires), les marchés devront être fermés pour une à deux semaines pour permettre la réintroduction du franc dans les systèmes informatiques. Il faudra également instaurer un contrôle des changes et restreindre les mouvements de capitaux pour limiter la spéculation. La dette publique pourrait être convertie en francs au taux de un euro égale un nouveau franc mais ce ne serait pas forcément utile étant donné que la parité du franc avec l’euro serait stable.
Puisqu’il faudra jusqu’à six mois pour imprimer les nouveaux billets et battre les nouvelles pièces, nous aurons une période de transition. Comme en 1958, lors du passage au nouveau franc, et comme ce qui a été fait en Tchécoslovaquie en 1993, les billets en euros seront marqués  en nouveaux francs et, au bout de quelques jours, seuls les billets marqués en nouveaux francs pourront être utilisés. Pour les pièces, nous pourrons utiliser celles avec une face Française.
Naturellement, les marchés réagiraient négativement dans un premier temps et que les taux longs montent, renchérissant théoriquement le coût de la dette. Mais la nouvelle autonomie de la politique monétaire Française permettra, en abrogeant la loi de 1973, à la Banque de France de financer le Trésor Public, comme aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou au Japon, nous protégeant alors des humeurs du marché.
L’alternative de la monnaie commune
Le retour des monnaies nationales ne signifie pas une fin de toute politique monétaire européenne. Nous aurions intérêt à conserver l’euro comme une monnaie commune de réserve. Elle serait, comme avant 1999, une unité de compte composée de fractions des monnaies nationales. Ainsi, elle faciliterait le travail des entreprises du continent, d’autant plus qu’elle pourrait dépasser le cadre étroit de la zone euro.
En outre, le nouvel euro pourrait être un rival international du dollar comme monnaie de réserve. La France devrait proposer de reconstituer un Système Monétaire Européen, où les parités monétaires seraient fixes mais ajustables. De manière à respecter les souverainetés nationales, il conviendrait de laisser le dernier mot aux Etats pour dévaluer ou réévaluer leur monnaie, mais on pourrait imaginer un système de concertation de manière à favoriser la coopération entre les pays membres.
Pour les pays qui répondent à des critères objectifs (déficit commercial, monnaie surévaluée), la procédure de concertation serait accélérée. Pour les Etats dont la situation justifierait moins un changement de taux de change, la procédure de concertation pourrait être un peu plus contraignante, même s’il convient de laisser le dernier mot aux pays pour ne pas rentrer de nouveau dans les travers d’une construction supranationale.
L’Europe pourrait également mettre en place une Zone Européenne Financière (ZEF), en rétablissant un contrôle des changes pour mieux réglementer la finance. Ainsi, nous pourrions mieux nous protéger des crises financières venues d’ailleurs. Nous pourrions également instaurer une mise au banc des paradis fiscaux ou mettre en place une taxation sur les transactions financières dont les profits pourraient être partagés entre pays acceptant une fiscalité minimum, de manière à éviter la course au moins-disant fiscal.
Réponse aux objections
Malgré tout, beaucoup de questions vont subsister car les défenseurs de l’euro recourent aujourd’hui à la peur pour essayer de convaincre que le retour aux monnaies nationales serait un dangereux saut dans le passé ou l’inconnu, dont les conséquences seraient dramatiques.
L’objection des dévaluations compétitives
Cette objection est parfaitement légitime puisque le retour aux monnaies nationales permettrait notamment de revoir les parités entre monnaies européennes, et de dévaluer le franc par rapport au mark. Mais, tout d’abord, les dévaluations et les réévaluations au sein du SME dans les années 1970 et 1980 n’ont pas apporté la désolation, loin de là, puisque la croissance y était beaucoup plus forte qu’aujourd’hui.
Selon les chiffres de l’OCDE, la croissance annuelle de la France était de 2.3% dans les années 80, contre 1.5% dans les années 2000 (2.6 et 0.5% pour l’Italie, 2 et 0.8% pour l’Allemagne). Bref, que ce soit pour les pays qui dévaluaient comme pour ceux qui réévaluaient, cela ne semblait pas avoir d’effet négatif pour la croissance... D’ailleurs, beaucoup de pays ont recours à la dévaluation pour relancer leur économie.
En outre, alors qu’un régime de monnaie unique pousse à la compression des salaires, on peut argumenter que des changes ajustables sont plus favorables aux hausses de salaire. En effet, un pays dont les salaires progressent plus vite que ses voisins peut ajuster son taux de change pour regagner en compétitivité. En fait, la possibilité d’ajustement monétaire peut favoriser la progression des salaires (même s’il faut reconnaître que les dévaluations n’ont pas que des avantages).
Enfin, les mouvements monétaires resteraient limités, surtout pour la France, puisque si le franc perdrait de la valeur par rapport au mark, il en gagnerait  par rapport à la peseta ou à la lire. On peut parfaitement imaginer que le nouveau franc conserverait sa parité avec l’euro, le mark passant à 1,1 ou 1,15 euros mais la peseta et la lire tombant à 0,85 ou 0,9 euros. Bref, ce ne serait pas la révolution ou le chaos que certains décrivent, juste des ajustements bienvenus vu l’évolution des coûts salariaux.
L’objection de l’inflation
Certains agitent le spectre d’un retour de l’inflation. Mais si le prix des produits Allemands augmenterait, celui des produits Italiens, Espagnols, Portugais ou Grecs baisserait. Et même si le franc baissait par rapport au dollar, le regain d’inflation serait tout de même assez limité car plus de la moitié de notre commerce est réalisé en Europe, où le franc serait globalement stable.
L’objection du financement de la dette
Voici une autre objection forte. Même si à long terme, un retour aux monnaies nationales, en favorisant la croissance, devrait rassurer les marchés, il est probable que dans un premier temps, leur réaction soit très négative et qu’ils sanctionnent notre décision de sortir de l’euro, surtout si nous décidons de convertir notre dette publique autoritairement en franc pour éviter toute augmentation suite aux fluctuations monétaires.
Mais en quittant l’euro, nous retrouverons notre indépendance monétaire et il sera possible pour la Banque de France d’acheter les bons du Trésor pour éviter de payer des taux d’intérêts prohibitifs. C’est la politique que suivent les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou le Japon depuis des décennies. En outre, cela pourrait en partie compenser les pressions déflationnistes de notre économie.
Peut-on en sortir ?
La dernière question que l’on se pose est la possibilité légale de le faire puisque rien n’est prévu dans les traités européens, qui indiquent même que les pays qui n’en font pas partie sont destinés à le rejoindre un jour. Déjà, il faut souligner que la Grande-Bretagne, la Suède ou le Danemark ne semblent pas pressés de rejoindre la monnaie unique européenne, signe assez évident de ses limites.
Car bien au contraire, ces pays ont profité de leur indépendance pour laisser leur monnaie se déprécier afin de relancer la croissance. La Suède enregistre ainsi une croissance de 4% en 2010 et le Danemark de 2.2%, bien au-delà des 1.6% d’une zone euro tirée par la croissance des exportations Allemandes qui s’explique par le krach de 2009... La dépréciation de la livre a permis à la Grande-Bretagne d’amortir une crise qui aurait du être beaucoup plus sévère que sur le continent.
Et malgré les traités européens, la France peut de toutes les façons utiliser la convention de Vienne pour quitter l’euro. Nous aurions alors le même statut que les pays qui n’en sont pas membres. A ceux qui soutiennent qu’il vaut mieux affronter la mondialisation avec une grande monnaie européenne, on pourra rétorquer que la Suède s’en passe très bien, tout comme la Corée du Sud. Il n’a jamais été démontré qu’il fallait avoir une monnaie dépassant le cadre national pour croître.
Bref, le retour aux monnaies nationales ne serait pas si compliqué que cela et les plus sombres des objections ne résistent pas à l’analyse. Si tout ne serait pas simple, les bénéfices économiques feraient rapidement oublier cette parenthèse hasardeuse qu’aura été la monnaie unique.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
 





Le retour de la fracture sociale

20/12/2010 17:22

Le retour de la fracture sociale


Il y a 16 ans, un candidat à la présidence de la République était sur le point de mener une campagne présidentielle victorieuse sur le thème de la « fracture sociale ». La semaine dernière a malheureusement rappelé que la situation s’est largement détériorée depuis…
Une fracture devenue béante
Bien sûr, en 2010, la rémunération des patrons du CAC 40 a baissé de 14% par rapport à 2009. Mais elle devait être basée sur les résultats 2009. Il est donc probable que la très forte remontée des résultats cette année devrait engendrer une remontée des rémunérations l’an prochain. En effet, The Economist rapporte que les profits des entreprises étasuniennes sont remontés à près de 8 à 16% de la valeur ajoutée, équivalent au pic de 2000 et déjà proche des 18% de 2007.
Partout, la remontée des profits des grandes entreprises est extrêmement rapide, et contraste avec la lenteur de la reprise pour le reste de la population. C’est ainsi que les grands patrons Français ont gagné 3 millions d’euros en moyenne, 190 fois le SMIC. Carlos Ghosn obtient la pole position avec une rémunération de 9 millions. Pour mémoire, c’est 60 fois plus que le salaire que gagnait Raymond Lévy au début des années 1990 à la tête de Renault (un million de franc, soit cent cinquante mille euros).
La France d’en bas souffre
Et contrairement aux gouvernements Chirac, Nicolas Sarkozy continue dans sa politique de refus de coup de pouce au SMIC. Certes, ailleurs en Europe, les salaires peuvent baisser, mais cela montre l’horreur d’un système économique qui organise, par la globalisation néolibérale, l’absence de progrès social pour les classes populaires alors que les hauts revenus et les profits des entreprises rebondissent rapidement, conservant l’intégralité des gains de productivité.
Pire, on apprend que 43% des jeunes hommes habitants dans les quartiers sensibles sont au chômage. C’est la conséquence directe des délocalisations massives d’emplois industriels et maintenant de services (centres téléphoniques, certains travaux bancaires ou informatiques). Quel message envoie notre société à cette jeunesse ? Comme le montrent Gaël Brustier et Julien Landfried dans une tribune publiée dans Libération, cette paupérisation touche fortement les zones rurales.
Le plus dommage est que les réponses à la fracture sociale avait déjà été largement esquissées au début des années 1990 par les partisans de l’autre politique, Philippe Séguin et Jean-Pierre Chevènement en tête. Des réponses plus que jamais d’actualité aujourd’hui.
 







Une nouvelle espérance pour les Français

20/12/2010 17:12

Une nouvelle espérance pour les Français


L’histoire ne se répète pas mais parfois ses protagonistes balbutient. C’est avec consternation mais aussi une pointe de malice que j’ai entendu les dirigeants européens et les représentants du bipartisme français parler de la crise de l’euro la semaine dernière.
Souvenons-nous, il y a encore quelques mois, ils défendaient bec et ongles les bienfaits de l’euro. Mais depuis quelques jours, retranchés dans leur tour d’ivoire, ils ont changé de stratégie. Voilà qu’ils nous ressortent le même mécanisme de défense qu’en 2005 lors du référendum sur la constitution européenne : « il n’y a pas de Plan B ».
Ils reconnaissent que l’euro n’a pas été un rempart à la crise. Mais pour autant ils prétendent qu’aucune autre solution alternative n’existe.
Comme en 2005 ils sentent que le débat leur échappe. Ils sont devenus fébriles, ils perdent leurs nerfs car ils n’ont plus d’emprise sur les peuples. Et comme il y a 5 ans ils nous promettent l’apocalypse, ils essayent de culpabiliser les Français. On voit fleurir des chiffres abracadabrantesques : si la France sort de l’euro, il y aura 5 millions de chômeurs supplémentaires.
Laurence Parisot n’a pas hésité à dire qu’une sortie de l’euro « ne pourrait qu'appauvrir notre pays en faisant chuter d'une manière terrifiante notre niveau de vie ». Vous apprécierez le qualificatif « terrifiant » qui montre toute la mesure des défenseurs de la monnaie unique quand on s’attaque à leur veau d’or. Heureusement que les vacances arrivent sinon ils ne tarderaient pas à nous dire que la sortie de l’euro nous ramènerait à l’âge de pierre.
En aparté dans les couloirs de l’Assemblée nationale ou sur les plateaux télé, je vois bien que leur attitude a changé. Avant ils ne m’opposaient que le dédain des idéologues, dorénavant ils se comportent comme des rois déchus : ils gesticulent, ils crient à la trahison, ils assènent que le peuple n’est pas à même de juger ce qui est bon pour lui-même.
Les promoteurs de l’euro, qui ont vendu le passage à la monnaie unique comme le Saint Graal il y a 10 ans, sont devenus des ayatollahs. Ils en ont perdu tout sens commun.
Est-ce que nous étions en guerre larvée avec l’Allemagne il y a 10 ans ? Non
Est-ce que l’Europe était un continent sous-développé il y a 10 ans ? Non
Est-ce que les voyages chez nos voisins européens étaient impossibles il y a 10 ans ? Non
3 fois non ! Au contraire, le non-respect des peuples a attisé les haines. Il suffit de voir comment la situation actuelle se détériore. Les Grecs dans les manifestations brulent des drapeaux allemands et européens. Les Irlandais accusent Londres d’avoir exigé le plan de rigueur pour sauver ses banques. Tout cela aurait été inimaginable il y a 10 ans. C’est ça leur idéal de paix en Europe !?
Dans leur entêtement, ils sont en train de détruire l’idéal européen.
Leur construction sur le dos des peuples arrive à son crépuscule et la nuit qui les attend les effraye.
Pour ma part je suis serein, convaincu que le peuple français est assez mature pour choisir son destin. La vérité est que ni la sortie de l’euro ni le non au référendum en 2005 ne signent la fin de la belle idée européenne. Au contraire ils sont une exigence de renaissance.
Fin stratège, Napoléon Bonaparte disait : « Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système ». Actons qu’une monnaie unique n’était pas le meilleur système pour résister à la mondialisation. Sortons par le haut, retrouvons nos monnaies nationales avant de perdre définitivement la bataille de la mondialisation.
Ce que je propose c’est une nouvelle espérance pour les Français et tous les peuples d’Europe.
NDA







Intervention de NDA sur Soir 3

19/12/2010 02:01

Intervention de NDA sur Soir 3


Nicolas Dupont-Aignan était l'invité du Soir 3 du vendredi 18 décembre 2010

http://www.dailymotion.com/video/xg6fpe_intervention-de-nda-sur-soir-3_news






Dossier spécial

18/12/2010 19:26

Dossier spécial


Il est aujourd’hui très clair que l’euro est une monnaie de banquiers, au service de la finance et non pas des peuples européens et de l’économie réelle.

C’est pourquoi il faut en sortir rapidement : retrouver notre liberté monétaire, investir dans le XXIème et gouverner conformément à nos intérêts.
Le discours porté par Debout la République et son président trouve désormais un réel écho populaire. Vous retrouverez sous cette page en téléchargement libre les deux nouveaux documents DLR.
Ils vous donnent les clés de la sortie de l’euro, vous expliquent pourquoi il faut en sortir, et pourquoi il est facile d’en sortir.
Questions&réponses sur la sortie de l’euro
Argumentaire sur la sortie de l’euro

Vous retrouverez enfin très bientôt une nouvelle vidéo de notre porte-parole Laurent Pinsolle détaillant l’argumentaire que vous pouvez télécharger ci-dessus et vous l’expliquant, ainsi que d’autres vidéos.


 






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